ici et ailleurs

Ce site présente des peintures de paysages récentes. Elles ont le plus souvent été réalisées en intérieur, à Paris, mais elles sont nourries d'images et de sensations récoltées dehors, ailleurs : Ardèche cévenole, plages normandes, îles grecques...

Quelques travaux plus anciens sont présentés, parce que la peinture est un cheminement.

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alternance entre le travail solitaire et l'émulation du groupe

Si la concentration et le silence me sont nécessaires, l'énergie des autres peintres et nos regards croisés me sont précieux. Je fais partie depuis 1987 d'un groupe de peintres, professionnels et amateurs, qui se retrouvent chaque été dans le Calvados. 

Le travail est silencieux, dans le calme du marais ou les lumières de la côte du Bessin. La pluie invite parfois à la nature morte et aux portraits croisés.

L'été permet aussi d'autres voyages, la plongée dans d'autres paysages, des ciels, des falaises, des îles, des espaces plus vastes, plus lumineux. Les moissons d'images achevées, le travail en atelier peut commencer.

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créer, re-créer, des paysages, une alchimie.

Le temps a fait son oeuvre, les images récoltées ont sédimenté. Le travail consiste à réveiller ces images, puis à guider la couleur, la matière et les signes pour que le mouvement et la lumière sortent. C'est le plus souvent un balancement entre hésitations et obstination. Résultat : une déambulation sur un fil tendu entre abstraction et figuration, qui m'emmène ailleurs et qui,  parfois, réussit à emporter le spectateur.

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et toujours regarder et apprendre

Pour autant qu'il m'en souvienne, j'ai toujours dessiné et peint. Ma formation de peintre est le résultat d'un travail personnel continu consolidé par l'enseignement de plusieurs peintres.

J'ai participé à un certain nombre de stages (aquarelle en Touraine, croquis aux Beaux Arts de Paris) et ai pendant d'assez longues périodes travaillé en atelier. Chez Edith Grün, j'ai appris les bases : le regard, la technique de la peinture à l'huile, la fabrication des chassis... Avec Julien Labail, j'ai appris la liberté du geste. Plus récemment, Véronique Bourgeois-Noury, m'a aidé à trouver plus de lumière.

Au fil du temps, j'ai abandonné la peinture à l'huile pour l'acrylique. La vitesse d'exécution me permet  de garder le souffle, cher aux peintres orientaux.

Paris, avril 2020